Les ordures ménagères résiduelles

Que contiennent nos bacs d’ordures ménagères ?

Après une étude de caractérisation*, menée en 2022 par le SDEE , il a été constaté que 70 % des déchets présents dans la poubelle d’ordures ménagères des lozériens ne devraient pas s’y trouver. Ainsi, cette étude a permis de distinguer deux données importantes :

• Plus d’1/3 de biodéchets (restes alimentaires) sont encore présents dans la poubelle d’ordures ménagères.
• 30% des déchets d’emballages (21%), de verre (4%) et de papier (5%) ne sont pas triés et mis dans les bacs d’ordures ménagères.

Ainsi, à travers les actions de son service de prévention, le syndicat entend agir sur ces résultats en développant la pratique du compostage et du tri avec l’ambition de détourner de l’enfouissement des déchets valorisables. En effet, ce système de traitement à un coût :

• Environnemental via le transport et l’émission de pollutions atmosphériques (émissions de méthane) lors de son traitement.
• Economique via le transport, la gestion d’un site d’enfouissement et les taxes appliquées à ce mode de traitement (TGAP*, TVA, etc.)

Dans les années à venir, la baisse conséquente des tonnages d’ordures ménagères collectés est un enjeu majeur pour maîtriser les dépenses du service public de gestion des déchets.

Cette gestion efficiente des déchets, par la valorisation des biodéchets via un traitement en compostage et par une optimisation significative du tri des déchets (emballages, verre et papier), est une condition essentielle pour contenir et agir sur la Taxe d’Enlèvement d’Ordures Ménagères (TEOM). 

*Une étude de caractérisation vise à identifier et à analyser le contenu de la poubelle d’ordures ménagères sur plusieurs parties d’un territoire afin d’apprécier la qualité du tri. Celle-ci a pour objectif, par la suite, de mener des actions de sensibilisation dans le but de corriger les principales erreurs de tri.

*La Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) est une taxe appliquée sur chaque tonne de déchets enfouis. Elle était de 20 euros en 2015, elle passera à 65 euros en 2025. Elle est actuellement de 59 euros.